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L'énigme astronomique du Jade


"Le Ciel interroge" / "Celestial questions"
L'énigme astronomique du Jade.
par Jean-Marc Bonnet-Bidaud,
Depuis des temps immémoriaux, la Chine s'est intéressée au Grand récit de l'Univers. Dès les premières dynasties, des guetteurs du ciel relèvent le mouvement des corps célestes. La cosmologie devient science d'État et les souverains - les fils du Ciel - les garants de la mise en écho du Ciel et de l'empire. L'histoire de ces épousailles entre le Ciel et la Terre peut se déchiffrer à travers le prisme du jade.
Dans "Genèse du Monde chinois, dragons, phénix et autres chimères" Editeur : Lienart editions (octobre 2020), p. 236-269



Le Ciel est au centre du monde chinois

Le premier satellite interplanétaire chinois à destination de la planète Mars a été baptisé « Tianwen-1 » par l’agence spatiale chinoise CNSA le 24 avril 2020, inaugurant ainsi une lignée de vaisseaux spatiaux que la Chine compte propulser dans le système solaire . Le nom de ces nouvelles caravelles de l’espace ne doit rien au hasard. Il fait écho à un texte ancien célèbre, le Tianwen  (天问 – littéralement « Questions Célestes »), datant du IIIe siècle avant l’ère moderne et attribué au poète Qu Yuan.

Cette référence est un symbole de la continuité exceptionnelle du questionnement de la civilisation chinoise sur le ciel.  Le poème Tianwen, parfois aussi traduit par « le Ciel interroge »,  est étonnant par sa structure. Il se présente comme une suite de questions, notamment sur l’ordre du monde, la cosmogonie et sur la relation entre le Ciel et la Terre.  Aucune réponse n’est apportée, ce qui pourrait laisser penser qu’une réflexion astronomique approfondie n’était encore menée en Chine à cette période. En réalité, c’est un simple et spectaculaire exercice de style car, dès cette époque, les astronomes chinois avaient déjà au contraire accumulé un nombre impressionnant d’observations cosmiques. Un précis philosophique légèrement postérieur, le « Huainanzi »  attribué à Liu An, le prince rebelle de Huainan, offre d’ailleurs un panorama complet de ces conceptions astronomiques et cosmologiques au début des Hans antérieurs (-205 à -8) .

Mesure de la hauter du Soleil par l'ombre du gnomon en Chine anciene.

Dès les premières dynasties, le Ciel est au centre du monde chinois et la connaissance astronomique acquiert une dimension politique. Comme il a été souvent souligné l’empereur, désigné sous le nom de Tianzi (fils du Ciel), est détenteur du mandat céleste, le Tianming (天命) qui, en particulier, lui impose de conserver l’harmonie entre la Terre et le Ciel. A ce titre, et pour guetter tous les changements célestes qui pourraient avoir une influence sur l’empire, il entretient alors une assemblée d’astronomes, mathématiciens, astrologues, gardiens des clepsydres, … au sein de l’observatoire impérial  qui n’a rien à envier à nos organismes de recherche moderne. Dès lors, ces astronomes chinois vont devenir les « chroniqueurs du Ciel », enregistrant méticuleusement les phénomènes les plus exceptionnels, explosion d’étoiles, comètes, éclipses, taches solaires, … . Formidables archives dans lesquelles puisent encore avec délices les astrophysiciens modernes pour trouver parfois les racines de ce qu’ils observent aujourd’hui.

Plusieurs dizaines de siècles d’observations astronomiques vont être ainsi consignées et conservées soigneusement, un cas unique à l’échelle du globe qui contraste avec la longue éclipse que va connaitre le monde européen pendant plus de quinze siècles durant lesquels les préceptes religieux du monothéisme vont imposer une séparation brutale entre l’homme et le reste de l‘univers. Dans le monothéisme, le Ciel est le domaine de Dieu et il est réputé parfait et immuable.  Il est donc impensable d’en discuter la nature ou de spéculer sur les phénomènes qui pourraient s’y dérouler jusqu’au risque de sa vie, comme dans le cas de Giordano Bruno en 1600.
En Chine, Terre et Ciel sont au contraire le yin et le yang, deux facettes complémentaires d’une même réalité et un même objet d’attention et d’étude. Ce sont ces visions très différentes entre l’Europe et la Chine qui vont amener, d’un côté à une profonde disette astronomique et scientifique jusqu’au XVIe siècle  tandis que de l’autre non seulement l’astronomie mais aussi les sciences et les techniques vont se déployer sans contraintes pendant quarante siècles.


Collier en or, jade et améthyste utilisant le cycle des douze animaux mythiques, associés  aux douze rameaux terrestres.

Les débuts de l’observation du ciel en Chine sont perdus dans la nuit des temps. Le plus ancien observatoire a été découvert en 2004 sur le site de Taosi (Shanxi) qui pourrait constituer le berceau des Xia, la première dynastie chinoise. Daté de c. -2100, il est constitué d’une vaste plateforme avec, à sa périphérie, des repères permettant de relever les positions particulières du Soleil selon les saisons et établir ainsi un calendrier précis. Dès la dynastie des Zhou (-1045 à -220), l’inventaire du ciel est déjà établi et divisé en constellations précises au travers desquelles sont notés les déplacement des planètes visibles à l‘œil nu et des phénomènes transitoires comme les comètes. 

Cette vison du ciel nous a été transmis par une multitude de textes historiques et confortés par des découvertes archéologiques récentes qui ont mis au jour des documents originaux. Mais paradoxalement, il existe très peu d’information sur  les méthodes et les instruments qui ont conduits à ces résultats très anciens et l’astronomie chinoise commence par une étonnante énigme.

L'énigme des disques de jade

Les objets de jade de différentes sortes qui ont été découverts en Chine datent de la plus haute antiquité, associés notamment aux périodes néolithiques de la culture de Lianzhu (-3300 à -2200) et de Longshan (-2900 à -1900). La forme caractéristique de certains d’entre eux marque de façon évidente leur caractère symbolique. Les plus courants sont les « bi 璧» (disque percé d’un trou circulaire au centre), communément associés au Ciel et les « cong 琮» (tube dont la section extérieure est carrée et la section intérieure circulaire), associés à la Terre.

Leur fonction n’a jamais été vraiment élucidée et leur utilisation astronomique est l’objet d’un grand débat.  La plus ancienne mention d’instruments astronomiques en jade se trouve dans un texte ancien, le Shujing (书经- Classique des Documents), élaboré principalement pendant la dynastie Zhou où est décrite l’activité du souverain mythique :
« (Shun) examina le disque de jade (xuanji 璇 玑) et le tube de jade (yuheng 玉衡) pour régler les mouvements des sept Gouverneurs.»
Les sept gouverneurs désignent les principaux luminaires : le Soleil, la Lune et les cinq planètes visibles à l’œil nu. La signification du terme « xuanji » reste assez incertaine. Il a été souvent traduit par « sphère armillaire » en raison de la racine des caractères utilisés qui évoque une machine à mouvement circulaire. En réalité, la sphère armillaire (du latin armilla ou anneau de fer) est un assemblage de cercles de fer articulés et gradués permettant de relever les coordonnées des astres et elle est apparue beaucoup plus tardivement en Chine, sous les Hans. 

Disques de jade à bords crantés datant de la culture de Longshan (-2300 à -1800 avant l'ère moderne).

Par la suite, le terme « xuanji » a été aussi employé pour désigner certains disques de jade, des « bi » aux formes très particulières découverts en plusieurs exemplaires. Ils ont la particularité d’être des disques découpés de trois larges échancrures en forme de dent, aux bases desquelles on trouve souvent une suite d’encoches plus fines. Selon certains sinologues, comme Henri Michel ou Joseph Needham , ces « xuanji »   auraient une fonction astronomique bien précise tandis que d’autres comme Christopher Cullen,  doutent qu’ils aient pu être utilisés à ces fins. D’après différentes études , la position des trois échancrures au pourtour du disque aurait pu permettre de caler la position de trois étoiles brillantes et centrer ainsi le disque exactement sur le pôle céleste, point autour duquel tourne toutes les autres étoiles. Le pôle, siège de l’empereur céleste, était un repère essentiel de l’astronomie chinoise. La combinaison d’un tel disque avec un tube de visée peut donc effectivement s’assimiler à un instrument astronomique primitif. Néanmoins, la nature du matériau de jade, particulièrement lourd et difficile à travailler rend la précision et l’utilisation pratique plus qu’incertaine. Il est donc possible que les objets de jade découverts soient plus probablement des objets précieux, façonnés comme une marque symbolique du pouvoir conféré par le mandat céleste plutôt que de véritables instruments.
Jusqu’aux Hans (-205 à +220), très rares sont les traces d’instruments astronomiques anciens, mais les résultats des observations ont été eux consignés soigneusement dans des traités astronomiques très complets.


Utilisation potentielle des disques de jade et d'un tube de visée pour l'alignement précis vers le pole Nord (d'après Michel (1947),Cullen and Farrer (1983)[1], [2].


Les géographes du Ciel

Les astronomes chinois ont été des scrutateurs particulièrement méticuleux, et, en véritables géographes du ciel, ils en ont dressé un inventaire très complet, d’abord sous forme de catalogues d’étoiles puis sous forme de cartes célestes étonnamment modernes.
La première compilation des constellations chinoises est due à l’historien-astronome Sima Qian dans ses « Mémoires historiques » (Shiji -史记) , une encyclopédie contenant un Traité du Ciel où sont énumérés et décrits les multiples astérismes chinois. A la différence de la tradition européenne, héritée des Grecs anciens où les constellations sont peu nombreuses recouvrant souvent de larges zones du ciel et sont uniquement associées à des dieux et animaux mythologiques, le ciel chinois est un véritable miroir de l’empire terrestre avec notamment, au centre, autour du pôle Nord céleste symbolisant l’empereur, la Cité pourpre céleste (Ziwei-紫微) et ses multiples fonctionnaires. Les très nombreuses constellations ou astérismes, plus de 300 (au lieu de 49 pour les Grecs) rassemblent souvent quelques étoiles seulement, délimitant de petites régions et permettant ainsi de localiser très précisément les phénomènes cosmiques.
Le positionnement exact sur la sphère céleste était crucial dans la tradition chinoise car chaque partie de l’empire était représenté au ciel et l’apparition d’un phénomène  céleste inhabituel donnait lieu à une interprétation divinatoire ayant des conséquences politiques importantes pour le monde d’en bas. Pour cette raison, une véritable tradition de cartes célestes s’est sans doute élaborée très tôt, probablement sous les Hans. Tout comme celles qui ont probablement été produites en Grèce antique, ces cartes ont été perdues. Mais, par un heureux concours de circonstances, l’une de ces cartes antiques, la plus ancienne au monde connue à ce jour, a été mise au jour à la fin du XIXe siècle.  Elle était conservée dans une cave secrète d’un monastère bouddhique de la Route de la Soie, près de l’oasis de Dunhuang. Le monastère, composé de niches troglodytes creusées dans une falaise, avait été actif jusqu’aux environs de l’an 1000 puis déserté à la suite de l’invasion musulmane. Plus de 40 000 manuscrits y avaient été cachés, dans une niche murée qui ne fut redécouverte que vers 1890.
Cette bibliothèque représente un véritable trésor, principalement composé de textes bouddhiques parmi lesquels le plus ancien livre imprimé connu, datant de l’an +868. Au milieu de ces textes religieux figurait également une carte du ciel complète comportant l’ensemble des constellations chinoises. Ce document exceptionnel est particulièrement esthétique et émouvant par le soin et la précision apportés dans le dessin. Sur un rouleau de 2,1 m de long, il est composé  à la main en  trois couleurs différentes, regroupant 1339 étoiles en 257 constellations marquées de leur nom. Conservé aujourd’hui à la British Library de Londres, il avait été totalement oublié jusqu’à une étude scientifique récente menée en 2009 . Celle-ci a révélé que la carte, datée de ~ +650, a été construite selon une projection mathématique rigoureuse, étonnamment semblable à celles qui seront utilisées en Europe seulement à partir du XVIe siècle.
La tradition des cartes célestes culminera par la suite avec le remarquable planisphère de Suzhou, composé en 1193 pour l’éducation du jeune empereur Ning Zong et gravé sur pierre en 1247 . En Europe, les premières cartes complètes du ciel n’apparaitront qu’au XVe siècle, la plus ancienne figurant sur le manuscrit de Vienne daté de ~ 1440. 

Atlas céleste de Dunhuang. Carte céleste du ciel visible de l'hémisphère nord
(début de la dynastie Tang 648-684)

Les historiens du Ciel

Dans l’approche du ciel, une différence fondamentale a séparé dans le passé l’Europe et la Chine. Dans l’héritage des Grecs anciens qui a servi de socle à la description de la nature, le Ciel était conçu comme un espace immuable et intemporel. Il s’agissait d’un univers rigoureusement invariable et statique. L’Europe a en particulier longtemps envisagé l’espace et le temps comme deux concepts séparés.
En Chine au contraire, l’historicité est à la base de tout. La succession des faits historiques terrestres est consignée dynastie après dynastie dans des encyclopédies de plus en plus volumineuses, en une continuité étonnante sur des dizaines de siècles. Le temps est donc totalement intégré à la conception du monde. A tel point que, dès le IIe avant l’ère moderne, dans la cosmologie du « Huainanzi » du prince Liu An (-138), le concept d’ « univers » est désigné par le terme « yuzhou -宇宙 », littéralement « espace-temps », une notion étonnamment moderne qui n’émergera réellement en Europe qu’avec les travaux de la Relativité d’Einstein !

Ce souci de placer l’univers dans l’espace et le temps a conduit les astronomes chinois a consigner le plus précisément possible non seulement le lieu mais également la date précise des phénomènes cosmiques éphémères comme les éclipses, les comètes ou les explosions d’étoiles. Il est totalement stupéfiant par exemple que, pour la comète de Halley qui réapparait périodiquement tous les 76 ans environ, on puisse retrouver dans les chroniques chinoises trace de tous ses passages depuis l’an -240, soit 29 au total sur 2200 ans, tous dûment consignés. Souvent, comme en l’an +837, sa trajectoire exacte dans le ciel est donnée jour par jour durant un mois . En Europe, ce même passage ne fut signalé que par un compte-rendu approximatif et succinct signalant seulement : « [Durant les fêtes de Pâques de 837] une comète, parut au Ciel sous le signe de la Vierge » .
Les comètes ont particulièrement fasciné les astronomes chinois depuis les temps les plus anciens comme l’a révélé un document archéologique exceptionnel découvert en 1973 dans la tombe dit de Mawangdui datée de l’an -167. Sur un rouleau de soie, un atlas complet de forme de comètes a été dessiné.  Vu la relative rareté des comètes, il résulte d’observations réalisées sur plusieurs siècles durant la dynastie Zhou.

Catalogue de comètes, daté de l'an - 168, à partir d'observations recueillies sous la dynastie Zhou (-1056 à -256 avant l'ère moderne)

Pour l’astronomie moderne, les observations chinoises les plus précieuses sont celles des explosions d’étoiles. Phénomène marquant la fin de la vie d’une étoile massive, ces explosions appelées aujourd’hui « supernovas » se manifeste par l’apparition d’une « nouvelle » étoile visible dans le ciel pour une durée de quelques mois avant de disparaitre une fois les gaz de l’explosion refroidis. Au gré des siècles, les chinois ont enregistré, localisé et daté, une série d’une dizaine de  ces supernovas  qui sont capitales pour l’univers car elles dispersent les éléments chimiques nécessaires à la vie. La date exacte et les circonstances détaillées contenues dans les chroniques chinoises permettent aujourd’hui  de retrouver et de comprendre l’origine de ces explosions dont les restes sont étudiés par les télescopes et satellites. En Europe, il faudra attendre 1572 pour que l’astronome danois Tycho Brahé signale pour la première fois un tel phénomène
La Chine est ainsi le seul pays qui a retracé avec obstination tout à la fois la géographie et l’histoire du Ciel. Pourtant, la richesse de ses résultats reste encore largement méconnue en Europe, en raison notamment d’un malentendu historique.

L’échec d’une rencontre

Malgré l’existence de la route de la Soie, reliant depuis l’antiquité la Chine à l’Europe, les contacts directs des deux cultures sont restés très limités. Les caravanes transitaient en effet à travers l’Asie centrale dont les populations servaient de relais. Cet isolement fut rompu à l’aube de la révolution scientifique en Europe lorsque les expéditions maritimes servirent notamment à exporter la foi catholique à travers le monde, par l’action des jésuites en particulier. Lorsque le premier jésuite, Mateo Ricci, pénètre en Chine et visite en l’an 1600 l’observatoire impérial de Nankin il est ébloui et rapporte « on voit des machines de mathématiques faites de fonte, qui pour leur grandeur et beauté́, méritent d’être vues, auxquelles certes nous n’avons jamais rien vu ni lu en toute l’Europe de semblable» . Il découvre en effet des instruments astronomiques d’une étonnante modernité par leur taille imposante et leur conception.

Copie datée de 1437 de l'instrument à monture équatoriale de l'astronome Guo Shoujing,  créé en 1279 pour l'observatoire de Pékin

Ces instruments, développés sous les Yuan (1279-1368) par l’astronome Guo Shoujing, comportent de plus une particularité propre à la Chine d’être orientés selon le pôle et l’équateur céleste qui permettent de suivre au mieux le mouvement des étoiles. Leur monture est donc en tout point similaire à celle des télescopes modernes. En Europe, à la suite des Grecs, les instruments étaient au contraire orientés selon le plan de l’écliptique qui permet de suivre le mouvement du Soleil et des planètes. Lorsque les jésuites comme Ferdinand Verbiest furent appelés en 1673 par l’empereur à la direction de l’observatoire de Pékin, ils furent incapables de comprendre cette innovation. Ils firent fondre ces instruments novateurs pour les rendre plus conformes à leur vue, faisant ainsi faire un retour en arrière de plusieurs siècles. Un seul instrument original datant de 1437 a pu être conservé. Les instruments actuels, encore visibles à Pékin, sont eux dus à cette malheureuse rectification jésuite.
Cet épisode symbolise le malentendu sur la science et des techniques chinoises. L’Europe a hérité des nombreuses découvertes chinoises (papier, poudre, imprimerie, ..), sans toujours vraiment reconnaitre la valeur des méthodes chinoises. Aujourd’hui le retour de la Chine au premier plan des sciences et des techniques est loin d’être une surprise. Ce n’est pas l’émergence d’un pays en voie de développement mais la renaissance d’une civilisation scientifique après une simple éclipse. Avec leurs références historiques et culturelles, la sonde martienne Tianwen-1 ou le robot Yutu, le petit lapin de Jade déposé dans une grande première sur la face cachée de la Lune, marquent cette continuité impressionnante du questionnement du Ciel en Chine.

[1]Henri Michel (1947) Les Jades Astronomiques Chinois. Une Hypothèse sur leur usage. Extrait du Bulletin des Musées Royaux D'Art et D'Histoire, nos. 1-3, Janv.-Juin, 1947
[2] Christopher Cullen and Anne S. L. Farrer (1983) « On the term hsüan chi and the flanged trilobate Jade discs », Bulletin School of Oriental and African Studies, Volume 46, Issue 1, February 1983 , pp. 52-76

Lire l'article en anglais dans Genèse du Monde Chinois - Jades astronomiques (PDF 29Mo)

Dans : Genèse du Monde chinois, dragons, phénix et autres chimères"
Editeur : Lienart editions (octobre 2020), p. 236-269

Exposition présentée à l'automne 2020 à la Fondation Baur à Genève puis au printemps 2021 au musée des Arts asiatiques de Nice.

Genèse de l'empire céleste